Activités
Samedi 22/11/2014
La région de Sainte-Anne-sur-Vilaine
Nous sommes 12 personnes réunis devant l’église néo-gothique de Sainte-Anne-sur-Vilaine, commune créée en 1880 suite au démembrement de celle du Grand-Fougeray.
Nous commençons notre visite par la (re)découverte des ruines d’un moulin à foulon installé en bordure de la rivière la Chère, rivière frontière entre le peuple des Riedones et celuides Namnètes. A cet endroit précis passait la voie antique Rennes-Nantes. En effet, le moulin est situé sur un gué d’où arrive au Nord-ouest un chemin large et rectiligne. Sur l’autre rive et dans le même alignement, un autre chemin rectiligne part vers le sud-est. Nous constatons que la présence du moulin a dévié le gué d’origine de quelques dizaines de mètres vers le sud.
Nous nous sommes ensuite rendus au moulin à vent de Belle Née. Construit en 1832, il a fonctionné jusqu’en 1966. Il est aujourd’hui très bien conservé.
La visite se poursuit par un court arrêt aux alignements des Anges. Il s’agit de trois lignes parallèles mais une seule a pu être observée, composée de 11 blocs. L’ensemble a été relevé par le CERAPAR en 1998.
Avant dernière étape, le site de l’Ermitage proche du village du Châtellier en Messac. C’est un remarquable point de vue sur les méandres de la Vilaine sortant de la cluse des Corbinières. A quelques mètres de là, nous apercevons dans les broussailles les vestiges d’une énigmatique construction composée de plusieurs pièces ou cellules. En contrebas, nous découvrons une grotte creusée par un ermite au 18ème siècle. L’ensemble mériterait un relevé détaillé.
L’après-midi s’achève par la visite du Temple de la Coëffrie. Il était l’une des 15 possessions de la commanderie du Temple de Carentoir. Au 16ème siècle, on y mentionne un manoir, une chapelle, deux moulins et un étang. En 1643, un nouvel inventaire ajoute une cour carrée avec porche-colombier. La Coëffrie avait droit de basse, moyenne et haute justice. Avant de repartir, une dernière surprise dans la cour : une dalle gravée posée au sol. C’est le linteau d’une cheminée du 17ème siècle provenant du château voisin de Boeuvres.