Activités
Samedi 31/5/2008
Une dizaine de personnes se sont donné rendez-vous à DOMLOUP.
Nous nous sommes d’abord retrouvés à la chapelle N-D de la Rivière (construction intéressante, et rare en Ille-et-Vilaine) dont la visite fut assurée par le restaurateur du monument. Outre la contemplation de ce qui fait l’originalité de l’édifice (l’ensemble héraldique en pierre de la façade ouest, qui se substitue au vitrail habituel), l’intérêt en fut l’accès intérieur, ordinairement clos.
Un pèlerinage a toujours lieu.
BANÉAT rapporte que ce pèlerinage était destiné à conjurer les fièvres et/ou les intempéries et qu’on trempait le bâton des bannières ou la hampe de la croix processionnelle dans la fontaine (qu’aujourd’hui on ne voit plus).
A la fin de la journée nous retournerons chez nos hôtes pour continuer notre conversation autour d’une bolée de cidre.

Entre ces deux étapes, s’inséra la visite de l’église de Domloup (dont le titulaire est Saint Loup, Dominus Lupus). Cette fois Monsieur le Maire nous rejoignit pour être notre guide.
Avec une force de persuasion peu ordinaire, il nous mit au contact des beautés qu’une restauration toute récente fait réapparaître : nef aux ouvertures romanes, fresque du XVIè siècle, témoignage du sol primitif à un mètre sous le dallage actuel. Nous fûmes mis dans la confidence : la suite des travaux devrait amener une découverte inattendue.
Ce que nous retiendrons de notre entretien c’est que le but fut atteint grâce à l’intérêt et à la conviction inébranlables dont les autorités municipales, avec l’aide de spécialistes aussi enthousiastes qu’elles, ont fait preuve.
Monsieur le Maire, qui nous a fait l’honneur de nous guider dans cette visite, nous a dit qu’il tient à ce que l’église, qui a retrouvé sa beauté originelle, soit un lieu vivant (une chorale d’enfants à ce moment-là s’exerçait) et ouvert aux visiteurs.
Alors n’hésitez pas ; DOMLOUP est à une dizaine de km de Rennes, juste avant Châteaugiron.
Avant de rentrer, nous avons voulu repérer le tracé de la voie romaine de Condate (Rennes) à Juliomagus (Angers) et surtout l’emplacement sur cet itinéraire du premier gîte d’étape (mansio) dont nous connaissions de visu l’existence. Le regroupement des champs en une immense parcelle cultivée déçut notre attente.